Le front d’Orient

Si l’essentiel de l’Armée Française combattit sur le sol national, un contingent important fut engagé à partir de 1915 en Orient, aux Dardanelles, sur la presqu’île de Gallipoli puis dans les Balkans, à partir de Salonique et en Macédoine.

Le service de Santé dut s’adapter à de nouvelles difficultés, liées à la configuration du terrain, des voies de communication insuffisantes, l’insalubrité, le climat, la survenue de nouvelles maladies et la nécessité d’évacuations par voie maritime.

La paludisme en particulier se répandit dans l’armée d’Orient à partir de l’été 1916, entraînant au total plus de 90 000 hospitalisations et près de 6 000 décès entre 1916 et 1918. Un programme de prévention, de traitement systématique par la quinine et d’assainissement des régions marécageuses fut entrepris. Une mission anti-palustre fut créée en 1917.