Les conditions d’intervention

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Devant l’ampleur et la nature des blessures, le Service de Santé des Armée dut revoir complètement son organisation et changer de doctrine. Il fut décidé d’envoyer les chirurgiens les plus qualifiés dans les formations de l’avant, d’organiser le triage des blessés, d’améliorer leur ramassage et leur transport, de développer les hôpitaux d’évacuation, de concevoir des ambulances chirurgicales automobiles et d’utiliser au mieux les spécialistes. L’essentiel du traitement se fit alors dans les hôpitaux de la zone des armées, l’intérieur recevant les convalescents et les blessés devant bénéficier d’une chirurgie réparatrice, d’un appareillage ou d’une rééducation.

Au début du conflit, le nombre de médecins était de 10 490 sans compter les infirmiers, les brancardiers, les pharmaciens, etc. Ce chiffre apparut toutefois très vite insuffisant devant la masse des blessés et près de 5000 médecins supplémentaires furent engagés.